« On ne voit bien qu’avec le cœur (Et en retirant un peu de sable) »


Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs

Bonsoir (ou bonjour)

Je profite du retour de la pluie pour rafraîchir le blog de six nouvelles attractions, rebondissements et expositions. (N’oubliez pas de cliquer en bas de page pour y découvrir tous les autres récents articles)

 J’espère que tout se passe au mieux chez vous, que vous soyez confinés en appartement ou au sein d’une maison disposant pourtant d’un jardin. Je m’arrête sur ce mot « pourtant » car finalement je ne suis pas certain que le plus merveilleux des jardins puisse réussir à nous leurrer longtemps sur notre sentiment de liberté.

Certes, je devrais me sentir privilégié de pouvoir m’aventurer à l’extérieur de la résidence et contempler l’océan en passant par les petits chemins de marguerites et de jacinthes sauvages  … Mais à effectuer les mêmes rondes, j’en viens à me détourner, à ne plus apprécier, applaudir ce même et sempiternel périmètre paysager.

Les barrières imposées du paysage serraient-elles devenues les mêmes que celles du balcon ou du rebord de fenêtre ?  Au point où je sors désormais sans voir ou uniquement pour Karl le chien.

Alors après chacune de ces sorties devenues de plus en plus courtes, je me réfugie dans mon dedans, dans mon chez moi pour y ouvrir la seule porte donnant sur le royaume des images et des espaces infinis : Mon imaginaire – Le rêve éveillé - Là où ma liberté ne rencontre plus aucun obstacle, aucune crainte, aucun barbelé. J’éteins la télé, je supprime les réseaux sociaux– J’ouvre mon livre, découvre, participe et rectifie mon histoire intérieure pour qu’ensuite, lorsque les portes s’ouvriront pour de vrai, je puisse admirer les mêmes choses … Mais avec un nouveau cœur.

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